Ici, il fait toujours aussi froid... Glacée par la distance, peut-être, si j'avais pu je ne serais jamais partie. La fatigue me viole et prend le dessus de mes nerfs, je vis sans limites et au rythme de mes impulsions, ultimes stigmates de cette violence interne que je ne connaît chez personne d'autre que moi-même. Les impossibilités m'exaspèrent, je ne suis pas de ceux qui s'entendent avec des règles établies, ou avec la plus ordinaire normalité... Je pense que ça se voit.
Les bons moments trouvent toujours leur fin, si vite par rapport aux autres. Sa voix, son visage endormi, le contact de sa peau peuvent provoquer en moi des passions disproportionnées. Il me hante continuellement, depuis qu'il est là mes obsessions ne sont plus les mêmes... Des paroles meurent au fond de ma gorge, il y a tellement de choses inexprimables, je n'y peux rien si je ne suis pas comme ça.
Peut-être que c'est depuis qu'il est là que le reste a pris si peu d'importance à mes yeux...
Les bons moments trouvent toujours leur fin, si vite par rapport aux autres. Sa voix, son visage endormi, le contact de sa peau peuvent provoquer en moi des passions disproportionnées. Il me hante continuellement, depuis qu'il est là mes obsessions ne sont plus les mêmes... Des paroles meurent au fond de ma gorge, il y a tellement de choses inexprimables, je n'y peux rien si je ne suis pas comme ça.
Peut-être que c'est depuis qu'il est là que le reste a pris si peu d'importance à mes yeux...