J'ai passé deux jours à me déchirer de l'intérieur, et , du coup, je cicatrise n'importe comment.
Le coeur est un organe qui pompe du sang. Pas des sentiments.
pure-absinthe
Prohibited Book.
pure-absinthe
Prohibited Book.
Samedi 31 octobre 2009 à 10:51
Arrache-moi le coeur, que je ne puisse plus avoir peur.
J'ai passé deux jours à me déchirer de l'intérieur, et , du coup, je cicatrise n'importe comment.
Le coeur est un organe qui pompe du sang. Pas des sentiments.
J'ai passé deux jours à me déchirer de l'intérieur, et , du coup, je cicatrise n'importe comment.
Le coeur est un organe qui pompe du sang. Pas des sentiments.
Dimanche 4 octobre 2009 à 11:50
Il était de mode alors dans l'école romantique d'être pâle, livide, verdâtre, un peu cadavéreux, s'il était possible. Cela donnait l'air fatal, byronien... dévoré par la passion et les remords...
Gautier, Histoire du Romantisme.
Gautier, Histoire du Romantisme.
Mercredi 13 mai 2009 à 21:08
De ces jours qui me donnent l'impression d'être schizophrène - et c'est très angoissant.
Je me rappelle avoir trouvé la perle rare au lycée, dans les textes de M. qu'auparavant je détestais. Depuis quelques temps, je me surprends à vouloir retrouver une trace d'elle... Le meilleur se cache souvent dans ce qui nous agace le plus... (C'est le cas pour Schubert, par exemple : il est capable de faire la truite, tout comme il est capable de mettre en musique le roi des aulnes de goethe ou d'écrire le deuxième mouvement du trio opus 100.)
So... You know you love me, now. And I like that.
(Merci de ne pas me prendre ce dessin que j'ai fait, ma foi, il y a fort longtemps. Technique : encre de chine sur papier. Pour Sylvain S. dit Bubul.)
Dimanche 29 mars 2009 à 22:44
En fin de compte, je ne suis que la victime de mon irrationalité. De mes fantasmes, de mes passions, de mes fatalités. Je suis une romantique du XIXème qui s'est perdue dans une époque qui n'est pas la sienne. Alors à quoi bon chercher à soigner ce qui est censé être mort... Mes névroses me plaisent, finalement. Grâce à elles je peux vous fuir...
Ma versatilité me permet au moins de ne pas m'ennuyer. Les fureurs, tristesses, joies et autres expressions aveuglantes m'anesthésient. Ma vie me divertit, mon existence m'agace. Et le paradoxe constant me plait : la difficulté est distrayante. Mais elle est surtout une part inséparable de moi-même, et tout me semblerait bien plus lassant si elle n'était plus là.
Je m'auto-psychanalise et je trouve ça pathétique. Je m'insupporte souvent...
For Halloween, Oyster Boy decided to go as a human.
(Tim Burton)
(Tim Burton)
