pure-absinthe

Prohibited Book.

Vendredi 18 avril 2008 à 12:02

"Attends, mais comparés à Dimitri, N°10 et N°3 c'est de la pisse de chat."
( Quand on ne sait pas comment introduire, on cite.)




Détachons-nous... Donnons l'apparence que rien n'a d'importance. Que rien ne nous touche. Alors qu'il suffit de si peu... Donnons-nous l'impression d'être insensibles, sous prétexte qu'il faut en profiter. Parce qu'on est jeune.

On se complait si bien dans le rôle de distraction...

Quand tout va trop bien, on s'inquiète. Donc oui, le bonheur est innaccessible de toute façon...

Il m'arrive souvent de repenser à nous, de tout reprendre depuis le début. Je ne nous donnais pas plus de quelques mois, et finalement, regardez, vous en parliez tant. Même si on ne sait toujours pas où l'on va. Comme quoi, c'est pas forcément utile.



Tous deux on sort, on se couche tard... Les gens sont tous de vrais trouillards sous leur parapluie... Ils courent, ils courent à leurs devoirs, et cette grêle tombe à tout hasard, mais moi je m'enfuis... Mais nous on rit, tu me fais boire, on finit vite sur le trottoir... Perdus cette nuit.

Vendredi 28 mars 2008 à 19:16

C'est l'affiche de l'expo à Gillonay, fin mai début juin.

Vernissage le samedi 31 mai, si ce jour là, malgré le sûrement beau temps, vous ne savez pas quoi faire.

Au moins vous saurez que l'affiche est de moi et que j'y expose ! (oui je suis fière, oui, je m'aime.)




Désolée pour cet article de pub merdique. Mais pour moi, ça a de l'importance.

Samedi 1er mars 2008 à 20:55



Privilège immense : je vous montre ma tronche. En entier.

Inspiration : BB Brunes, dis moi. La pétasse blonde. Pétasse, mais elle a une forme de classe, quand même.

Vendredi 15 février 2008 à 16:16






Jeudi 31 janvier 2008 à 21:44

Partir, en ne conservant sur les lèvres que ce baiser, donné dans mon sommeil... Souvenir de la douceur d'un réveil, à ses côtés. Je pourrais vite tomber dans les mauvais clichés aux coeurs de guimauve. Mais nous, on vaut encore moins que ça...

Le coeur est un organe qui pompe du sang. Pas des sentiments.

On agit comme des bêtes. A la douceur succède la violence de nos étreintes. Etreintes plus perverses que sentimentales. Partir, encore aveuglée par sa peau blanche sous la lumière violente. Partir, pleine de lui.

Les couleurs se mélangent et m'agressent. On ne se tient pas la main. On n'a pas de rêves, submergés de fumée âcre et d'égoïsme. Au cafés noirs serrés de la semaine succède le liquide ambre et douçâtre qui réchauffe le corps... Notre connaissance se limite à ça : le corps de l'autre...

Imaginer les sons, les odeurs, ses mains sur mon corps, les miennes sur le sien... Imaginer encore, alors que l'existence semble vide... Acceptation du sale, le rechercher. Si c'est cela l'amour, ça n'a rien à voir avec un baiser réveillant une princesse après cent ans.

La douceur semble forcée. Paradoxe de pré-maturité. Désirer de toute son âme.

Il paraît que la technologie fait des miracles.

Ne pas choisir entre mon corps et mon âme, me les arracher tous deux. Sur fond de musique romantique. Ou reggea. Ou disco, ça dépend des fois... Ca dépend de lui.

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