Photo instictive...
Vas-y, frappe le, ce palet. Et surtout, envoie-le valdinguer le plus loin possible...
On frappe trop souvent, plutôt que de viser le but. Oui, je le sais, je l'ai fait aussi... De toute façon, je ne sais pas viser.
Jeudi 5 avril 2007 à 22:06
Photo instictive...
Vas-y, frappe le, ce palet. Et surtout, envoie-le valdinguer le plus loin possible...
On frappe trop souvent, plutôt que de viser le but. Oui, je le sais, je l'ai fait aussi... De toute façon, je ne sais pas viser.
Lundi 2 avril 2007 à 17:36
Un Homme ne vaut rien...
... Et rien ne vaudrait un Homme? Laissez-moi rire...
Une vie, une autre, ponctuée par des négatifs. Souvenirs glacés sur des photos perdues, à force de ne plus les regarder. Des photos n'ayant au final plus aucun sens...
"Et ça, c'était qui?"
Il ne resterait plus qu'à écrire un acte de décès au Bic. The end, et surtout jeter ce qui ranimait la mémoire du défunt à la poubelle.
Finalement, on ne marquera pas tant que ça. On n'est qu'une statistique de plus, au comptoir des vivants...
Donc penser ne servirait plus à grand chose. On n'existe pas en temps qu'individu, mais en tant que membre d'une société. Donc cessez de vous monter la tête avec vos histoires de personnalité. Dans une centaine d'années, vous serez déjà oubliés...
Représentation d'une vie qui ressemble sûrement à la tienne, tu sais.
Dimanche 1er avril 2007 à 19:55
Je lirais sur les murs comme dans un livre...
Mon écriture n'a rien de commun, je sais. Mes lettres tombent comme des cordes de pendus décomposés, et mes points ressemblent à la lune qui réveille les loups garous. C'était ma minute trash.
Dimanche 1er avril 2007 à 18:00
Il paraît qu'on est vivant. Il paraît qu'il faut faire. Alors on dit qu'on vit, alors on dit qu'on fait. On croit qu'on fait tout seul. Oui, on y croit. Et pendant qu'on fait le temps nous vole. Notre jeunesse, notre amour. Notre joie. Nos idéaux. Serait-ce ce temps, ces années qui passent qui tiendraient les ficelles...
Le temps nous vole la vie.
On crèvera tous dans un océan de regrets, la plupart liés à lui... Une preuve de plus que tout a une fin. Restons conscients, restons fous.
Je ne voulais pas que ma vie soit réglée d'avance ou décidée par d'autres. Si à six heures du matin j'avais envie de faire l'amour, je voulais prendre le temps de le faire sans regarder ma montre. Je voulais vivre sans heure, considérant que la première contrainte de l'homme a vu le jour à l'instant où il s'est mis à calculer le temps. Toutes les phrases usuelles de la vie courante me résonnaient dans la tête... Pas le temps de... ! Arriver à temps... ! Gagner du temps... ! Perdre son temps... ! Moi, je voulais "avoir le temps de vivre" et la seule façon d'y arriver était de ne pas en être l'esclave. Je savais l'irrationalisme de ma théorie, qui était inapplicable pour fonder une société. Mais qu'était-elle, cette société, avec ses beaux principes et ses lois?
Jacques Mesrine, in L'Instinct de mort.
Vendredi 30 mars 2007 à 18:21
Je sais pas vraiment pourquoi cette obsession... Ce mélange de pensées, plutôt confuses à vrai dire, bien que dirigées dans le même sens...
Au moins mon esprit s'occupe de futilités qui ne sont pas liées à cet ancien Nous, dont à vrai dire je n'ai plus envie de parler...
Je ne ressens plus les étreintes sans âmes, et je profiterais de l'année prochaine pour faire le tri dans mes relations... Quelque part, j'ai encore envie de nouveau, et pour une fois j'ai plutôt l'impression d'avancer... Peut-être parce que, pour reprendre les termes de Brigitte, nous sommes dans la dernière ligne droite...
Maintenir la pression, et essayer de ne pas crever en route. Viser la mention. Faire des réserves d'alcool et de chocolat, même si on ne peut que passer à côté du bonheur, n'admettant que la matérialité...
Mais quand même... Si cette obsession était justifiée?
Mouais... Elle devrait passer. Pour changer. Mais m'y réfugier m'offre plus de satisfaction qu'un verre de Bailey's.
(Quoi que.)