Enfance...

Ce temps qui passe, on ne se rend pas compte, et pourtant... Ce qu'on voyait si loin auparavant s'offre finalement à nous...

Petits, on ne demande qu'à grandir, puis l'on s'apperçoit au fil du temps que l'on ne veut plus vieillir... On le regrette, ce temps où les futilités avaient une importance considérable...

On finit toujours par mépriser ces futilités qui nous ont fait grandir... Pourtant, elles nous préservaient de bien des choses...

Ne vous privez pas de bonheur, mangez du chocolat. :p

Le carton pèse lourd entre mes mains. Précautionneusement, j'ouvre le petit carton en premier. Une carte mémoire. Au tour du gros, mon coeur commence à battre. J'en extirpe d'abord des cables, une batterie, un chargeur. Dernière boîte, les mains à la limite de trembler, mes yeux équarquillés ; Je sort d'abord l'objectif. 18 - 55. Puis enfin je le sort... Il doit peser ses 500 grammes. Il est froid. Il est noir. Je le tiens enfin entre mes mains...

Reflex numérique, Nikon D50. Une notice d'un centimètre d'épaisseur, tout en français. Je fixe la lanière, j'insère la carte mémoire et la batterie. Je fixe l'objectif, j'allume, je vise. Je règle manuellement, comme avec le vieil argentique de mon père dont je ne me suis pas servi depuis des années...

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Une photo qui date, déjà... Prise avec l'argentique à mon père ^^ sur une vieille pellicule qui l'a fait foirer... Mais l'effet est pas trop mal! (Photo saturée : beaucoup plus rose fluo à l'origine...!)

Emmène-moi loin, exile-moi... Hors du temps et des souvenirs...! Oublier tout, tout ce qu'il y a eu après, et retrouver enfin ce bonheur d'être là :)

Moi aussi, un jour...!

(Bientôt, j'espère.)

Contre moi j'irais ramper...

Oooh... Quel beau masque... Et surtout... Quelle magnifique protection...!

Je ne suis pas un livre ouvert...

Je ne me reconnais pas dans les autres...

... Ni dans ce miroir. Ce n'est pas moi, non...

*Je suis le contraire de ce que je vois, mais vois ce que je deviens... Je flirt avec l'oubli, à base de mélanges de substances qui ne me font rire que l'espace d'une soirée... Au moins, dans ces moments, je ne fais pas semblant... Et je remets ça, me noyant d'alcool et de brouillard pour oublier que je me suis trompée de rêve...

Montreuse de mots, diseuse d'image, d'une autre image... Pas trop d'espoirs et la seule main tendue est celle de l'oubli... Facilité? Sûrement... On verra bien... Mais dans mon labyrinthe, l'oubli a son visage...

Le temps passe... Mais rien ne s'efface.

*Extrait d'un texte qui date un peu, mais correspond...

Bonheur en tablette...

Que fairais-je sans toi...?

^^ tant que le chocolat existera, rien ne sera perdu...