pure-absinthe

Prohibited Book.

Vendredi 6 avril 2007 à 15:13

Le mode "sport" de mon appareil peut servir au moins à ça...

Quéquette (le poisson de la photo, hein ;)) est désormais une star. Oui, mon poisson rouge aime se faire prendre en photo. Ou peut-être qu'il a confondu mon appareil avec sa boite de bouffe.

Oui, Quéquette est intelligent. Et il aime trop manger pour accepter de mourir un jour. Quéquette est un winner.

Il a résisté à la traversée de st Sim Beach, au trajet jusqu'à Commelle, à la vodka, à mes deux semaine de vacances, à la mort de Bibie (son ex-colloc), au deux changement de bocal et, aujourd'hui, il est tombé amoureux de son épuisette.

Quéquette est le seul animal pour lequel j'éprouve de l'affection (hormis Mercenaire :p). Oui, j'aime plus Quéquette que n'importe quoi d'autre.

(Photo plus jeune.)

Jeudi 5 avril 2007 à 22:06

Photo instictive...

Vas-y, frappe le, ce palet. Et surtout, envoie-le valdinguer le plus loin possible...

On frappe trop souvent, plutôt que de viser le but. Oui, je le sais, je l'ai fait aussi... De toute façon, je ne sais pas viser.

Lundi 2 avril 2007 à 17:36

Un Homme ne vaut rien...

... Et rien ne vaudrait un Homme? Laissez-moi rire...

Une vie, une autre, ponctuée par des négatifs. Souvenirs glacés sur des photos perdues, à force de ne plus les regarder. Des photos n'ayant au final plus aucun sens...

"Et ça, c'était qui?"

Il ne resterait plus qu'à écrire un acte de décès au Bic. The end, et surtout jeter ce qui ranimait la mémoire du défunt à la poubelle.

Finalement, on ne marquera pas tant que ça. On n'est qu'une statistique de plus, au comptoir des vivants...

Donc penser ne servirait plus à grand chose. On n'existe pas en temps qu'individu, mais en tant que membre d'une société. Donc cessez de vous monter la tête avec vos histoires de personnalité. Dans une centaine d'années, vous serez déjà oubliés...

Représentation d'une vie qui ressemble sûrement à la tienne, tu sais.

Dimanche 1er avril 2007 à 19:55

Je lirais sur les murs comme dans un livre...

Mon écriture n'a rien de commun, je sais. Mes lettres tombent comme des cordes de pendus décomposés, et mes points ressemblent à la lune qui réveille les loups garous. C'était ma minute trash.

Dimanche 1er avril 2007 à 18:00

Il paraît qu'on est vivant. Il paraît qu'il faut faire. Alors on dit qu'on vit, alors on dit qu'on fait. On croit qu'on fait tout seul. Oui, on y croit. Et pendant qu'on fait le temps nous vole. Notre jeunesse, notre amour. Notre joie. Nos idéaux. Serait-ce ce temps, ces années qui passent qui tiendraient les ficelles...

Le temps nous vole la vie.

On crèvera tous dans un océan de regrets, la plupart liés à lui... Une preuve de plus que tout a une fin. Restons conscients, restons fous.

Je ne voulais pas que ma vie soit réglée d'avance ou décidée par d'autres. Si à six heures du matin j'avais envie de faire l'amour, je voulais prendre le temps de le faire sans regarder ma montre. Je voulais vivre sans heure, considérant que la première contrainte de l'homme a vu le jour à l'instant où il s'est mis à calculer le temps. Toutes les phrases usuelles de la vie courante me résonnaient dans la tête... Pas le temps de... ! Arriver à temps... ! Gagner du temps... ! Perdre son temps... ! Moi, je voulais "avoir le temps de vivre" et la seule façon d'y arriver était de ne pas en être l'esclave. Je savais l'irrationalisme de ma théorie, qui était inapplicable pour fonder une société. Mais qu'était-elle, cette société, avec ses beaux principes et ses lois?

Jacques Mesrine, in L'Instinct de mort.

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